80 ans de la Libération d'Auxonne (chapitre 5) : Auxonne outragé ! Auxonne brisé ! Auxonne martyrisé ! Mais Auxonne libéré !

Article n°20 du 15 septembre 2024 : 4ème chapitre des 80 ans de la Libération d'Auxonne 

Bonjour à tous !

Chers ami(e)s lecteurs et lectrices, aujourd'hui, je vous évoquerais la Libération de notre ville survenue il y a 80 ans. Vous l'aurez sans doute compris le titre de cet article fait référence à la célèbre phrase prononcé par le Général de Gaulle, le 25 août 1944 : Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Je me suis, en effet, permis d'adapter cette célèbre phrase à une échelle plus locale.

La Libération d'Auxonne et du Département

6 septembre.

La 1re Armée Française commandée par le Général Jean de Lattre de Tassigny est en Côte-d'Or. Le même jour seront libérées plusieurs communes dont : Merceuil, Bligny les Beaune, Puligny-Montrachet, Meursault, Selongey, Pontailler-sur-Saône, Heuilley-sur-Saône, etc. Ces communes seront libérées par plusieurs unités différentes. 

7 septembre.

Alors que Meursault et Beaune (parmi tant d'autres) sont en train d'être libéré, une petite ville située dans l'ouest est prise de violents combats. Les F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieures) arrivent à Auxonne. Depuis quelques jours, la tension et la débâcle (pas celle de 1940) sont au rendez-vous dans les rangs allemands. En effet les Allemands sentant que les libérateurs se rapproche, prennent peur.

8 septembre.

Seurre, Montbard, Beaune, Nolay, etc. Seront libéré ce jour-là. Auxonne pendant ce temps-là continue sa lutte contre les troupes du Reich. Les F.F.I. sont toujours présentes avec les deux groupes de résistants : Du Guesclin et Groupe 313.

9 septembre.

La libération du Département s'accélére puisque, Saulieu, Agencourt, Semur-en-Auxois, Saint-Jean-de-Losne, etc. Seront libéré ce jour-là. Quant aux groupes Du Guesclin et le Groupe 313, ils poursuivent leurs combats à Auxonne, ils sont épaulés avec la B.D.U.3. et les Chars U.S. Quand aux Allemands, ils perdent le contrôle de la situation. Ils volent vélos, landaus, chevaux pour essayer de fuir. Certains n'iront pas loin, ils seront pour la plupart soient tués ou fait prisonniers. Ils abandonneront beaucoup de matériel à Auxonne. Après 4 années d'occupation et d'humiliation Auxonne est enfin libéré. 

10 septembre.

Dijon, Châtillon, Cîteaux, Franxault, Genlis etc. Seront libéré. Contrairement à Auxonne, la Libération de Dijon dura deux jours contre trois pour Auxonne. Il faut dire que la capitale Côte-d'Orienne sera libérée avec des forces numériques supérieures en nombres. 

Auxonne libéré 

Dès le 10 septembre, la fête commença. En effet, les troupes américaines installées par dizaines (voir par centaines) au Château donnaient du chocolat et des bonbons à tous les enfants (petits et grands) qui en voulaient. Pendant plusieurs jours, la fête continua, des bals eurent lieu sur le kiosque, tous les Auxonnais et Auxonnaises dansaient, chantaient et riaient. Tous ? Non, car une (petite) partie de la population n'était plus à là fête, ceux qui avaient fait le choix de pactiser avec l'ennemi s'en mordaient aujourd'hui les doigts. Ces pactiseurs du Furher étaient plus connu sous le nom de collaborateurs. 

Conclusion 

Chers ami(e)s cet article touche à sa fin pour autant avant de vous quitter, je vous annonce que j'entraverai momentanément la règle que je m'étais fixé il y a déjà plusieurs semaines de cela. En effet durant les mois de juillet et d'août, je vous avais dit que le mois de septembre serait spécialement dédié à un seul et unique sujet, or, je ne me souvenais pas que le mois de septembre était aussi le mois des Journées Européennes du Patrimoine. C'est pourquoi mercredi un article vous sera communiqué pour vous transmettre le programme de ces journées si spécifique, en seconde partie j'évoquerai le label "Monument Historique" qui est si important dans la préservation de notre patrimoine français qui est parfois menacé. 

À bientôt et bonne journée à tous 

Sources : "La Libération de la Côte-d'Or par l'Armée Française du Général de Lattre de Tassigny" par Dorian Daudier ainsi que quelques informations issues du témoignage de M. Maurice Perriot. Je tiens à remercier chaleureusement M. Maurice Perriot pour son précieux témoignage.

J'espère que vous n'aurez pas vu dans cette adaptation locale de la célèbre phrase de la Libération de Paris un quelconque manque de respect envers ce grand homme d'État qu'était et qui est toujours le Général Charles de Gaulle.  

                                                                                          Lohann Poulot--Scheider 

Première photographie : le pont de chemin de fer dynamitée par les allemands pour ralentir la progression des alliés. Seconde photographie : le pont de France dynamitée par les allemands peut avant leurs fuite. Troisième photographie : le pont de chemin de fer. Quatrième photographie : le pont de France réparé pour l'arrivée des américains. Sources : photographies issues de collections privées.