L'Empire des cinémas à Auxonne (chapitre 1)

                                                     Article n°28 du 15 octobre 2024

​​​​​​Bonjour à tous ! 

Chers ami(e)s lecteurs et lectrices, aujourd'hui vous l'aurez sans doute compris l'ARC va évoquer l'histoire primitif de nos cinémas. 

L'Eden, l'abdomen des cinémas Auxonnais 

En juin 1912, une salle des fêtes ouvre ces portes au 8 Rue du Colonel Redoutey. Avec l'arrivée des kinétoscopes (premières caméras cinématographiques) au tout début du siècle, les cinémas commencent à pousser comme des champignons. Auxonne n'échappe pas à la règle, en effet en mars 1913, la salle des fêtes récemment construite est aménagée en cinéma. Le cinéma survivra à la Première Guerre Mondiale. En 1929, le directeur du cinéma (un nommé Bouchey ou Bouhey) indique dans un article de presse que son cinéma à une capcité de 450 places. En 1929 le cinéma porte la dénomination de "Eden-Cinéma". En 1932 et 1933 il dispose d'un poste de radio puisqu'il à le titre de "Radio-Cinéma". Le cinéma résistera à la Seconde Guerre Mondiale puis il fermera ces portes en 1957. A son apogée le cinéma pouvait contenir 600 spectateurs ! L'Eden était le premier et le plus grand (en capacité) cinéma d'Auxonne.

L'Aiglon, le bâtiment de la constante transformation 

L'association du Patronage Saint-Vincent réalise depuis 1931 des petites projections cinématographiques, avec toutefois du matériels rudimentaires, l'adresse de leurs locale est inconnu. En 1935 est construite la salle paroissiale Familia par une initiative privée. Tout juste construite, cette salle a une capacité d'environ 500 places. Ainsi des représentations cinématographiques et théâtrales sont réalisées. La salle est renommée l'Aiglon, probablement en hommage au fils de Napoléon, pendant la Seconde Guerre Mondiale, cette nomination est peut-être dû au retour des cendres de ce dernier faîtes en décembre 1940. Voire l'article ci-dessous : 

80 ans de la Libération d'Auxonne (chapitre 1) : Auxonne sous l'occupation

En 1950, le cinéma dispose d'une scène de 8 m x 5 m. Pendant les années 60 le bâtiment est agrandit. En 1969, la scène est agrandit elle aussi puisqu'elle mesure  12 m x 5 m. L'Aiglon fermera ces portes le 31 octobre 1977. En 1984 le cinéma est transformé en salle de réunion et d'entraînements sportifs. Plus tard L'Aiglon sera réaménager en salle des fêtes (au rez-de-chaussée) et en salle de sport (à l'étage). Le bâtiment porte à la fois le nom de "l'Aiglon" (expliquer ci-dessus) et le nom de "Cité Sardin" en hommage au chanoine Hippolyte André Sardin, qui fût pendant de longues années curé d'Auxonne.

Conclusion 

Cet article touche à sa fin, je vous quitte sur quelques photographies bien choisies. Le second et dernier épisode de cette mini-série vous sera transmis dimanche. 

Bonne journée à tous 

Sources : le site internet de la Région Bourgogne Franche-Comté "Patrimoine en Bourgogne-Franche-Comté", BNF Gallica : "Le courrier cinématographique : organe hebdomadaire indépendant de la cinématographie, des arts, sciences et industries qui s'y rattachent" Charles le Fraper directeur, BNF Gallica : "La Cote Verhylle : "Cinaedia" : le guide des directeurs cinématographes, BNF Gallica : "Le Cinéopse (Paris)" ainsi que le site internet "Ciné-Façades", article du jeudi 6 juin 2013 et du lundi 25 septembre 2023. 

                                                                                           Lohann Poulot--Scheider 

Photographie n°1 : le cinéma l'Eden à droite de la photographie, la date du cliché est inconnue. Photographie n°2 : le bâtiment qui à abriter pendant plus de 50 ans le cinéma l'Eden. Photographie n°3 : la Salle de l'Aiglon (ou Cité Sardin) qui abrita pendant plus de 40 ans le cinéma de l'Aiglon. Source : photographie issus de Google puis très légèrement modifié par mes soins. Source des photographies n°1 et n°2 : le site internet "Ciné-Façades", article du jeudi 6 juin 2013.