Bonjour à tous !
Chers lecteurs et lectrices, nous évoquerons aujourd'hui l'ancien jacquemart qui trônait jadis sur notre belle église. Par ailleurs, nous annonceront aujourd'hui une grande nouvelle, en deuxième partie de cet article.
Les recherches sur l'ancien Jacquemart non pas été une mince affaire ! Bien peu d'archives existe à ce sujet, néanmoins comme la bien dit notre Empereur "Impossible n'est pas Français", je me suis acharner à ce sujet et j'ai ainsi pu récolter quelques informations.
Tout d'abords avant de commencer notre rapide description historiques nous devons à nos quelques lecteurs et lectrices une petite définition du mot Jacquemart :
- Figure de fer, de plomb ou de fonte, qui représente un homme armé, & qu’on met quelquefois sur le haut d’une tour pour frapper les heures avec un marteau sur la cloche de l’horloge. Source : Dictionnaire de l'Académie Française.
Le Jacquemart aurait été installé en 1525 en 1527 (selon les sources) dans l'église d'Auxonne. Le Jacquemart aurait été installé sur ordre d'Antoine Le Rupt, ce-dernier est par ailleurs le chef de chantier de la restauration de l'église d'Auxonne depuis 1516. En installant le Jacquemart il aurait voulu signé cette installation comme la fin de son chantier. En 1725, un siècle après son installation, le Jacquemart reçoit quelques améliorations. Situé dans le tour sud (celle abritant l'horloge), le Jacquemart aurait été l'un des meilleurs du Duché et du Comté de Bourgogne (territoire représentant environ l'actuelle Bourgogne-Franche-Comté, hormis l'Yonne, la Nièvre et le territoire de Belfort ). En 1760 il semble toujours éxister puisqu'on peut l'appercevoir sur une ancienne gravure d'Auxonne.
La date et le motif de la disparition du Jacquemart reste flou, néanmoins l'ont peux aisément supposer que sa disparition remonte à la période révolutionnaire, les arrêtés du 12 décembre 1793 et du 22 avril 1795 condamnerons à la destruction ou à la disparition tout les objets religieux gisant dans et sur l'église d'Auxonne. M. Claude Pichard, ancien Maire d'Auxonne et auteur de plusieurs ouvrages historiques sur la ville, ne mentionnera par ailleurs pas la présence du Jacquemart dans son livre publier en 1847 et s'intitulant : "Souvenirs sur l'église Notre-Dame d'Auxonne". Ce qui laisse donc penser : soit que le Jacquemart à disparut pendant la Révolution (thèse évoquer ci-dessus) , soit que le Jacquemart à disparut avant la Révolution (donc entre 1760 et la période révolutionnaire) ou après les événements de révolte (aprés 1789-1799 mais avant 1847) mais pour quel motif ?
Mauvais état, disparition suite a l'invasion Prusienne de 1815 (chute du Ier Empire) etc. Nul ne le saura probablement jamais. Aujourd'hui il ne reste que peu de Jacquemarts en France : seul 35 auraient survécus au siècles passés. Trois sont néanmoins présents en Côte-d'Or, je vous les proposent en illustrations à la fin de cet article.
En effet nôtre blog va d'ici à très peu de temps étendre son périmètre d'action. Jusqu'à maintenant nous nous contention, si je puis dire, de relater et de mettre en avant l'histoire d'Auxonne (ce qui n'était déjà pas rien) et bien dorénavant nous évoquerons également l'histoire des communes du Val de Saône ! Que les habitants d'Auxonne se rassurent, Auxonne étant le principal but de l'existence de ce blog, nôtre ville restera majoritairement présente dans le blog. Toutefois nous ne voyons pas d'objection à ce qu'un événement (ou une personne) historique d'une commune alentours ai sa place dans nôtre blog. Ce rendez-vous "hors" Auxonne vous sera proposé une fois par mois au alentour du 10. Je vous propose ci-dessous une carte avec le nouveau périmètre d'action de l'A.R.C.
Périmètre de 30 kms autour d'Auxonne, les communes présentent dans ce périmètre pourront dorénavant être évoqué dans notre blog.
Nous pouvons voire que sur la carte figure entre autres le Val de Saône, ce dernier est par ailleurs visible sur la carte, de Pontailler-sur-Saône à Seurre. Le premier article de cette nouvelle modification vous sera communiqué dans environ une semaine. Ce premier article sera consacré à l'évêque Jacques-Bénigne Bossuet qui naquit il y à près de quatre-cents-ans dans une commune frontalière entre le Jura et la Côte-d'Or, commune prénommé Franxault.
En vous remerciant par avance pour votre lecture et vous souhaitant une bonne journée
Sources : Bibliothèque Nationale de France (BNF), "Souvenirs sur l'église Notre-Dame d'Auxonne" par M. Claude Pichard-1847, l'Echo des communes ainsi que Wikipédia.
Lohann Poulot--Scheider