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Bonjour à tous !
Chers lecteurs et lectrices, la disparition du souverain pontife ce matin nous à fait rappeler qu'il était temps de clôturer cette série et de prendre un nouveau départ, nouveau départ que nous annonceront dans quelques jours. Nous terminons donc nôtre série entamer il y à maintenant un mois.
Ce siècle débute par lé réfection et l'amélioration du Jacquemart en 1725. L'année 1733 voit le placement d'un nouveau clocher, l'ancien ayant été touché par la foudre plusieurs fois. Cette dépense couta 6 000 livres, environ 67 000 euros aujourd'hui. La même année ont décida de blanchir les murs de l'église, fort probablement noircis par l'usage répétitifs des cierges. Cette tache fût incomber à un groupe d'italiens. En 1769, sera déplacé le cimetière, ce dernier entourait l'église, il fut alors décidé, pour un problème d'espace, de déplacer le cimetière à l'extérieur de la ville (ou il est encore aujourd'hui. L'année 1786 marque un tournant. En effet cette année-là l'église est jugé en piètre état, divers grands travaux sont donc réalisés pour la somme de 10 000 livres, un peu plus de 100 000 euros aujourd'hui ! L'Intendant de Bourgogne est les habitants payerons cette somme. Trois ans plus tard l'orgue est complétement remanier par le facteur (d'orgue) François Callinet pour la somme de 8 000 livres. Durant ce siècle le sol sera remanier.
C'est la Révolution !
Le 28 mars 1792, par délibérations municipales, les clefs des chapelles latérales sont remises à la Mairie et les religieux ou religieuses ont interdictions de paraitre dans les rues avec leurs tenus de cultes. Le 29 septembre 1792 les prêtres d'Auxonne cessent leurs fonctions. Entre 1791 et 1799 la commune ne dispose d'aucun curé. Le 12 décembre 1793 tout les signes religieux extérieurs sont enlevés de l'édifice. Cette à cette époque que disparurent les statues des apôtres placés par Le Rupt sur le portail deux siècles plus tôt. La disparition du Jacquemart aurait aussi eu lieu à cette période. En 1794 un estrade sera placé à l'intérieur du Temple, l'édifice ne s'appel plus église mais Temple, cet estrade sert à célébrer des fêtes et à chanter ! Le mois d'avril 1794 voit l'arriver de boutiques commerciales dans les chapelles ! L'année suivantes un marché est passé avec des entrepreneurs pour enlevés les signes de féodalités, présents dans l'église et sur la commune.
Parallèlement la même année le vent tourne. En effet les habitants écrivent et signes une pétition pour que la grande nef soit rendu au culte. Deux ans plus tard l'estrade est démolie. Vers la fin de ce siècle la religions revient petits à petits dans l'édifice et les habitants, attachés à ce lieux, réalise divers petits travaux eux mêmes. En 1799 un curé est nommé, c'est le père Louis Joseph François qui tiendra cette fonction.
En début de ce siècle un certains Napoléon Bonaparte est au pouvoir et il rétablit en quelques sortes le catholicisme grâce au fameux concordat signé avec le Pape en 1801. Le 20 juin 1802 l'évêque de Dijon vient à Auxonne pour rétablir le catholicisme et faire la paix avec la fraichement fragile 1ère République. En 1815, suite à la chute du Ier Empire, la ville d'Auxonne sera assiéger par les autrichiens et un obus de canon traversera la toiture brisant quelques chevrons. L'année 1822 marquera quelques modifications sur l'orgue par Louis Chavan. Seize ans plus tard l'orgue sera de nouveau modifier par Joseph Callinet. En 1843, un nouveau clocher vient remplacer l'ancien en trop mauvais état. Ce nouveau clocher mesure environ dix mètres de plus par rapport à l'ancien. Ce nouvel édifice est construit sur les plans de Claude Phal-Blando (architecte et Maire d'Auxonne, ndlr). Un mystère demeure sur ce clocher torsadé. En effet Claude Phal-Blando à t-il décidé volontairement de torsader ce clocher ou bien c'est-il torsadé lui même au fil du temps parce que le bois aurait travaillé (le bois peut bouger lui même quand il sèche) ? Il ne serait pas impossible que Phal-Blando est décider de torsader lui même le clocher, sans compter que ni le clocher installer depuis 1843, ni les autres monuments qu'ont lui doit, dont la statue Bonaparte et l'Hôpital, ne sont jamais tomber, ce qui veut donc dire que ce qu'il a édifier est solide. Le clocher, culminant 70 mètres au plus haut, coutera 50 000 francs (environ 120 000 euros aujourd'hui). En parallèle la même année, plusieurs dessins sur deux vitraux viendront embélires les deux chapelles principales. En 1862 et 1888, deux facteurs modifie l'orgue, l'éloignant un peu plus de sa composition d'origine.
Le siècle débute fort bien. En effet, par décret du 24 décembre 1907 l'église Notre-Dame d'Auxonne est classé au titre des Monuments Historiques. Ce classement avait déjà été envisagé en 1840, période ou le label des Monuments Historiques venait de naitre, finalement le classement ce fera près de soixante-dix ans plus tard. En 1910, à la demande du chanoine Sardin (voire ci-dessous) l'orgue est de nouveau modifier, avec une nouvelle soufflerie et quelques éléments réalisés par Callinet sont remplacés.
Puis les années s'écoulent. La Seconde Guerre Mondiale arrive avec la période de l'occupation. Il semblerait, sans affirmations toutefois, que les allemands, alors stationnés à Auxonne entre 1940 et 1944, est assistés à des offices religieux dans l'église. La Libération, fera oublié en partie les quatre années d'occupation et d'humiliation que la France à subit. Auxonne célèbre aussi cet événement, le 8 septembre 1944 deux jeunes auxonnais décident de monter en haut du clocher pour accrocher le drapeau de la France et ainsi annoncer la libération de la ville. En 1979, l'orgue est classé au titre des Monuments Historiques. En 1998, la restauration de l'orgue est achevé. Cette restauration est effectué par le facteur Laurent Plet, il redonne ainsi à l'instrument sa configuration de 1790.
Je reviendrais dans quelques jours pour vous annoncer une grande nouvelle qui bouleversera l'organisation de notre petite administration. En attendant nous nous quittons sur une belle photographie de l'orgue que nous avons évoqué.
Vous remerciant par avance et vous souhaitant une bonne journée
Sources : l'Eglise Notre-Dame d'Auxonne, "Souvenirs sur l'église Notre-Dame d'Auxonne" par M. Claude Pichard ancien Maire d'Auxonne (2ème édition), "Archéologie Médiévale" de Pigeau Élisabeth 1997, la Bnf (Bibliothèque Nationale de France), Le Bien Public article du 3 septembre 2024, le site "Patrimoine-Histoire", le site "Orgues en France et dans le Monde", les site du facteur d'orgues Laurent Plet, l'Office de Tourisme d'Auxonne-Pontailler-sur-Saône et l'association Saône Nature et Patrimoine.
Lohann Poulot--Scheider
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L'orgue d'Auxonne au XXÈME siècle. Source : Inventaire Nationale des Orgues.
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