Bonjour à tous !
Chers lecteurs et lectrices, il y à quelques jours nous avons annoncer un nouveau tournant dans l'organisation de notre petit blog (voir ci-dessous) tout en réaffirmant être pleinement dévoué à l'Histoire d'Auxonne et du Val-de-Saône et bien en voici encore la preuve aujourd'hui puisque nous évoquerons la période du printemps 1940 à Auxonne suite au 80ème anniversaire de la Victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie le 8 mai 1945 qui sera célébrée dans quelques jours.
Nous entamons donc aujourd'hui une nouvelle série que je dédie au 80ème anniversaire de la Victoire des Alliés sur l'Allemagne nazie le 8 mai 1945 intervenu le 8 mai 1945, mettant ainsi fin au conflit mondial en Europe, le conflit s'arrêtera définitivement et officiellement le 2 septembre 1945 avec la capitulation du Japon. En attendant, je vous propose une petite remise en contexte, à Auxonne bien entendu.
Au printemps 1940 l'armée française essuie diverses défaites, l'armée allemande, elle par contre, gagne chaque jour un peu plus de sol français et la fameuse ligne Maginot n'y changera finalement rien.
La ville d'Auxonne craint aussi pour elle, une organisation de défense passive est alors organisé pour contrer tout état de siège. Mais la destruction progressive des remparts isolant la ville au début du siècle n'aide pas la ville. La destruction des remparts pour construire le Quartier Neuf, le Boulevard Pasteur, la Rue Aristide Briand ou encore la Rue Marguerite Malmanche ne joue pas en faveur de la ville. Heureusement la commune possède divers terrains ou les fortifications ont été détruites, ainsi, quelques tranchés accompagné du maigre ruisseau du Vanois viennent en partie protéger la ville en direction de Dole.
Le beffroi du clocher, endroit stratégique au vue de sa hauteur, sert à voire l'arrivé potentiel d'ennemis.
Divers abris, servants à ce protéger des bombardements aériens, sont aménagés. Le Passage Xavier Girault est l'un d'eux. L'Hôtel de Ville est aussi aménagé en abris de secours, en Poste de Commandement et en Poste d'Incendie.
Sur les toits des casernes sont apposer des croix d'hôpitaux pour éviter ainsi tout bombardements aériens.
Auxonne cède aux Allemands
Mais hélas la ville succombe aux troupes allemandes (probablement) le 17 juin, jour de l'arrêt des combats ordonné par Philippe Pétain. La ville sera donc occupée par l'envahisseur pendant quatre terribles années avant de se voir être libéré en septembre 1944 (voir ci-dessous)
La suite au prochain épisode,
Vous remerciant par avance pour votre lecture et vous souhaitant une bonne journée
Source : les Archives municipales de la Ville d'Auxonne et "Les Demoiselles de Creil" article du 17 novembre 2014. Je tiens à remercier pour leurs aimables collaborations la Mairie d'Auxonne et le Service des Archives de la municipalité d'Auxonne.
Lohann Poulot--Scheider
Lien de la nouvelle version du blog :
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