Bonjour à tous !
Chers lecteurs et lectrices, en cette Journée Nationale de la Résistance je vous aborderait ce qu'était justement la "Résistance à Auxonne". Ces derniers mots sont mis en parenthèses car la ville n'a jamais eu, à notre humble connaissance, de résistants à proprement parler et encore bien moins de ces nombreux réseaux qui poussaient en France à cette époque ! Néanmoins grâce à quelques archives que j'ai pu récoler pour vous je vais tenter de vous dresser le portrait de ce qu'était la "Résistance à Auxonne". Aussi et surtout avec le concours d'un aimable homme répondant au prénom et nom de Daniel Courtois, qui à connu cette période à Auxonne, j'ai pu éclaircir quelques mystères. Les phrases en italiques ne sont pas de pur inventions de ma part, elles rapportes simplement et naturellement les faits qu'il à vu à Auxonne pendant la Seconde Guerre Mondiale.
Auxonne ne possède pas de réseaux à proprement parler, néanmoins quelques personnes isolés agisses croyant en la France de De Gaulle.
"Un pompe funèbre dissimule à travers ses cercueils des résistants qu'il fait passer en dehors de la ville via de fausses messes funèbres. Avec le cercueil hermétiquement fermer les soldats allemands n'y voyaient rien du tout"
Nul ne sait toutefois comment les résistants arrivaient à respirer enfermer dans ces cercueils, même que quelques minutes leurs survis sembles peu probables. Un moyen fût sans aucun doute appliquer pour que les résistants puissent respirer.
"D'autres réparent puis dispatchent des postes de radios pour ainsi écouter Radio-Londres et la BBC, attendant avec impatience la date et le lieu de leurs missions à travers des codes parfois complexes. Un auxonnais qui réparaient des postes en disposera un aux Maillys, il fallait avoir une très grande confiance pour confier un poste de radio à quelqu'un, si les allemands le trouvais ils pouvaient fusiller le propriétaire."
Si la ville échappe aux grands massacres que connaitrons, entre autres, les villes comme Oradour-sur-Glane la pression n'en demeurent pas moins élevés.
"Pendant l'Occupation, un homme naïf répondant au nom de Lucien Matrat sera fait fusiller. Il hurlait constamment dans les rues : les anglais vont mettre les allemands dehors et gagner la guerre. Ma grand-mère, qui le connaissait, lui disait : cache toi une patrouille arrive ils vont te fusiller. Puis un beau jour Lucien est arrêter, sa famille va donc à la rencontre des allemands pour leurs expliquer que Lulu (sobriquet qui lui était donné) était un homme simplet et naïf. Mais rien n'y fait les allemands ne relâcherons pas Lucien Matrat et il sera fusiller suite à ses actes juger, par les soldats allemands, terroristes."
Lucien Matrat fût déjà aborder en septembre dernier lors des 80 ans de la Libération de la Ville, avec toutefois moins de détails et l'article l'évoquant et plus centré sur ses obsèques, pour ne pas paraitre rabâcheur je ne parlerais pas de ses obsèques, vous pouvez de toute manière vous en remettre à cet article.
La légende de la Libération de la Ville démentit
Été 1944. Les choses se concrétisent pour l'Armée des Alliées et les Résistants français avec le Jour J (6 juin Débarquement de Normandie ndlr). L'armée allemande à Auxonne, comme ailleurs, est en déroute et elle n'arrive plus à maintenir l'ordre c'est ainsi qu'une émeute éclate au Château (voire ci-dessous).
Comprenant la chute du Reich et la Libération totale de la France imminente, un groupe se forme à Auxonne.
"Un petit groupe de jeunes gens se forment et se regroupe vers les bois de Flammerans. Ils ne disposent d'aucunes armes puisqu'aucuns d'eux ne sait sans servir. De toute manière le Général De Gaulle refuse catégoriquement d'en parachutés à Auxonne, à chaque actes que tenterait la résistance les allemands tuerait trente civils. Il en fût d'ailleurs réquisitionner une trentaine, prête à être abattu au moindre coup de feu. Finalement les soldats allemands se sauvèrent très vite et aussitôt arrivèrent les troupes américaines. Toutefois beaucoup de personnes, dont Le Bien Public, ont affirmées que la ville avait été libérée par les troupes résistantes en présence du Général de Lattre de Tassigny, c'est totalement faux c'est bel et bien les américains qui ont libéré Auxonne en septembre 1944."
Je fût très étonné d'apprendre que la ville n'avait pas été libérée par des résistants et encore bien moins en présence du Général de Lattre de Tassigny. Fait que je vous avait moi même rapporter, par erreur, en septembre dernier, je m'en excuse. Je ne changerait pas les erreurs rapportés en septembre dernier laissant les articles dans leurs originalités.
Comme quoi 80 ans après nous pouvons encore découvrir de nouveaux éléments et contrer les rumeurs et les légendes les plus folles.
Lors du prochain article je vous évoquerais le second et dernier chapitre (voir ci-dessous) consacré à l'aviation pendant les hostilités à Auxonne.
Le prochain article sera aussi le septième et dernier article dédié au 80ème anniversaire de l'Armistice et de la Victoire du 8 mai 1945 puisque le mois de mai s'achève.
Vous remerciant pour votre lecture et vous souhaitant une agréable journée,
Lohann Poulot--Scheider avec le concours de Daniel Courtois
Daniel Courtois, un des derniers auxonnais encore vivants à avoir connu l'Occupation et la Libération à Auxonne. Source : collection personnel.
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